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La ventilation non invasive au long cours : profil étiologique, modalité d’initiation, de surveillance et évolution. À propos de 55 patients - 25/12/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2021.11.309 
B. Es-Sabbahi , S. Iquraouin, B. Amara, M. Elbiaze, M.C. Benjelloun, M. Serraj
 CHU Hassan II, Fès, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La VNI est devenu l’un des piliers de la PEC de l’insuffisance respiratoire chronique. Pourtant il n’existe pas de recommandations de bonne pratique ni de cadre réglementaire sur le lieu d’installation d’une ventilation non invasive au long cours, ainsi que sur les modalités de surveillance de ces patients. Nous rapportons l’expérience de service de pneumologie de CHU Hassan II Fès.

Méthodes

C’est une étude rétrospective portant sur 55 patients, suivis dans notre service sous VNI à domicile, nous avons étudié les modalités d’initiation de la VNI et de suivi de ces patients, ainsi que l’observance de ses malades

Résultats

Nous avons colligé 55 cas, 42 femmes, et 13 hommes, l’âge moyenne était de 56,7 ans, (2 et 86 ans), l’étiologie la plus répondue était le SOH chez 15 patients (27,3 %), suivie des déformations thoraciques dans 20 % cas, BPCO 20 % des cas, pathologies neuromusculaires dans 14,5 % des cas, les poumons séquellaires surtout post tuberculose dans 9,1 % des cas, PID 3,6 % et DDB aussi dans 3,6 % des cas. L’indication de la VNI au long cours était l’hypercapnie diurne persistante dans 78,2 % des cas, une désaturation nocturne inférieur à 88 % continue pendant au moins 5min, dans 14,5 % des cas. La VNI a été mise en place dans 52,7 % suite à un épisode aiguë, après une VNI aiguë, devant la persistance d’une hypercapnie. Au cours d’une hospitalisation programmée chez 25,5 % des cas avec une durée moyenne d’hospitalisation de 8jours (3–15jours). En ambulatoire chez 12,7 % des cas. Une polygraphie ventilatoire initiale a été faite dans 36,4 % des cas, une oxymétrie nocturne dans 7,3 % des cas. Les paramètres de surveillance étaient la qualité du sommeil, la pression artérielle en oxygène, et la capnie. Une amélioration clinique et gazométrique avec normalisation de la capnie a été notée dans 85 % des cas. Une polygraphie ventilatoire a été réalisée au moins une fois durant le suivi dans 49,1 % des cas. Une bonne observance a été notée dans 80 % des cas. Des effets secondaires à type de rhinite chronique, de sécheresse buccale étaient notées respectivement dans 20 % et 29 % des cas.

Conclusion

La ventilation non invasive lors de l’insuffisance respiratoire chronique terminale, est un moyen de lutte contre la dyspnée, et en cas d’apnée de sommeil contre la fragmentation du sommeil associée. Et pour que la VNI soit efficace au long cours, il faut garantir une bonne

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Vol 14 - N° 1

P. 179 - janvier 2022 Retour au numéro
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